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 ellis a. rhodes "let me killed myself"

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Ellis A. Rhodes
Ellis A. Rhodes
Métier/Etudes : Médecin légiste
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Opinions Politiques : Prometheus
MessageSujet: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeMar 3 Nov - 23:20



Ellis Anthone Rhodes
let me killed myself


imagepv
• Race: Humain.
Âge: 98 ans, 26 en tant qu'humain, 72 figé dans le marbre.
Date de naissance: 1er Juin 1917.
Métier:Médecin légiste.
Camp: Le mien?

Préjugés: L'ironie se trouve sans doute dans le fait que les êtres humains est l'espèce peuplant le monde que je suis amené à respecter le moins.

Opinions:À mon sens, la plus part de ces magnifiques communautés sont de l'esbroufe. Des prises de partie aléatoire n'ayant en aucun cas le but de protéger quoi que ce soit si ce n'est les intérêts personnels des dirigeants. Ce ne sont que des conneries ayant pour but de vous manipuler, de vous faire prendre la mauvaise décision.

Ancien poste:Je n'ai jamais fait partie du moindre groupe.





caractère
Je ne suis pas exactement le modèle que l'on pourrait attendre de moi, du moins je ne le suis plus. Il fut une époque où je l'ai été, j'ai été droit, capable du meilleur, capable d'une dévotion à toute épreuve, capable de sacrifice et d'amour pour autrui. Oui j'ai été quelqu'un de bien, quelqu'un de bon. Mais jamais la gentillesse me fut un jour récompensé. Mon sens du devoir, l'acceptation de mon avenir, tous ça ne fut jamais payant. Il y a une époque où j'aurais sans doute dû me battre pour défendre mes opinons, mes espoirs, mais j'avais toujours été docile, j'avais toujours eu foi en l'humanité.Certes, j'avais su me dérober pour profiter de la vie, mais c'était exclusivement pour aimer, jamais pour grandir. J'ai été lisse, et j'ai été puni. Si l'on devait me décrire d'une quelconque façon aujourd'hui, l'on vous inviterait sans doute à prendre connaissance de ma dernière évaluation psychologique, on vous affirmerait même qu'il y a des tendances chez moi que l'on ne peut consciemment graver dans le marbre sans avoir des preuves, sans s'être assuré qu'il n'y avait guère plus de justification. La réalité c'est que j'ai cessé de suivre le chemin que l'on m'avait tracé, j'avais cessé d'être obéissant, j'avais cessé d'attendre que l'on décide pour moi. Alors nous y voilà, avec toutes les justifications qu'il peut m'être donné de vous faire, cela ne nous avancera guère davantage. Ouvrons donc, ce qui fait qu'à chaque interpellation les inspecteurs qui me font face semble redouter, ou même craindre, d'agir avec moi.

D'après les médecins, les psy et tous les grands pontes de la médecine qui pensent encore que leurs mots à rallonges sauront me perdre, j'ai une tendance à l'auto destruction. Pas de tentative de suicide, rassurez-vous, juste le besoin de me pousser à ressentir ce qui avait été le mien durant 72 ans. Et si possible, le faire avec d'autre, ce qui nous amène à la violence, violence qui a tendance à me prendre dès lors que j'ai quelques verres dans le nez. Je ne suis sans doute pas d'un naturel agressif, mais l'alcool et la frustration savent créer l'illusion. C'est surtout la frustration, en fait, qui a peu-à-peu fait son nid au plus profond de mon âme à un besoin ardent de s'exprimer. Je suis par conséquent instable, incapable d'éprouver un sentiment d'attachement ou de satisfaction envers quelqu'un d'autre que moi, ce que l'on pourrait grandement rapprocher à un égoïsme et un narcissisme aigus. Je ne supporte pas non plus l'autorité, et j'ai beaucoup de mal à interagir avec l'espèce humaine. En fait, je ne suis que peu recommandable. À mon sens, il est aisé de me définir ainsi, de prendre en compte uniquement mes réactions à chaud, lorsque l'on me défit, lorsque l'on cherche à m'attaquer. La réalité au travers de tout ça est toute autre. Je ne suis pas fondamentalement méchant, j'ai juste atteint les limites que tout homme serait amené à rencontrer lorsque les déceptions se font trop grandes. Je suis amère, désabusé et sans doute septique sur bien des sujets. Et j'ai cette fâcheuse tendance à réfléchir bien trop, bien trop souvent. Je calcule, je manipule, je cherche à maitriser mon environnement, à ne laisser plus le moindre élément me perturber, m'atteindre. Je ne désire plus me sacrifier pour les autres, ni même vivre au travers de quelqu'un. Je ne cherche pas non plus la sympathie des gens, ni même leurs respects. Dans le fond, je sais vers qui me tourner, je sais qui mériterait mes gentillesses et mes attentions, et je sais qui ne doit recevoir l'acide de mes mots.

Alors oui, sur bien des points, je suis le mal incarner, mais je hais ce que je suis devenu, je hais cette humanité qui ne semble rien pouvoir m'apporter. J'étais bien plus calme lorsque j'étais éternel, lorsque la violence de la soif était ma seule ennemie. J'étais meilleur avant.

c'est l'histoire qui nous fait
n'y a pas de printemps sans hiver, de vie sans mort, de futur sans passé. Ce qu'on devrait surtout nous apprendre c'est qu'il n'y a pas de joie sans souffrance, sans finir briser. Je suis né il y a un peu plus de 98 ans, à l'aube d'une nouvelle ère, mais au sein d'un pays déchiré par la guerre. Je n'ai aucun souvenir de cette dernière, ni même des premières années suivant la restauration de la pays dans notre continent. En réalité mes souvenirs prennent naissance alors que je commençais à peine à arpenter le monde moi même, alors que ma famille se composait encore à l'époque de ma mère, de mon père et de deux petits frères. Des premiers souvenirs joyeux, si l'on omet que déjà à l'époque, je n'avais pas le droit à l'erreur, je semblait devoir faire mes preuves. Celui qui n'était jamais mit en avant, celui qui devait toujours tout prouver. J'avais l'impression à l'époque que mon père en particulier désirait me rappeler que ma place au sein de cette famille était à gagner, que je ne pouvais être accepter sans effort de ma part. Ces réactions, je ne les compris pas, du moins pas de suite. À l'époque aucun des signes ne m'étaient visibles. Que se soit le traitement qu'il était courant que je reçoive, ou encore plus évident, le fait que je sois le seul enfant brun de la famille. Ma mère était blonde vénitienne, presque rousse, alors que mon père était d'un blond grisonnant déjà. Je grandis donc comme le fils de bonne famille que l'on attendait de moi. Résigné dans chacun de mes choix, et vivant une seconde vie lorsque mes parents tournaient le dos. Je savais être sage, travailler dur lorsqu'il était question d'aider ma famille, ou de garder mes frères ou même cette petite soeur qui vit le jours dix ans après moi. Je ne rechignais jamais à la tâche, même la plus difficile. J'étais aimé des autres, bien plus que de mes parents. J'avais des amis, et au sein de notre village, j'étais parmi l'un des plus apprécié car je ne manquais jamais une occasion d'aider, que ce soit dans les champs, ou derrière un établi. C'était d'ailleurs comme ça que je me fis mes premières économies, donnant toujours plus que la moitié à mes parents, je gardais le reste dans l'espoir qu'un jour, je puisse réaliser mon rêve. Voyager, traverser le monde de part en part. Et puis le temps finit par passer et je finis par devenir un jeune homme. L'heure pour moi de dépenser une partie de mes économies pour rejoindre l'université et suivre des cours de médecine et d'anatomie. Je ne restais jamais que la semaine dans cette grande ville qui tendait à m'apprendre plus que je n'avais jamais eu l'occasion d'apprendre. Rentrant le weekend et les vacances pour ma famille, pour les aider. J'étais dévoué, je ne me laissais pas attraper par les lumières de la grande ville, je voulais continuer à faire mes preuves dans un sens. Et puis avouons le, au sein de mon village, il y avait autre chose qui tenait mon esprit et mon coeur attaché à cette bourgade. À cette époque, il y avait la fille du boucher qui - avouons le - me plaisait plus que de raison. Elle était belle et son sourire me donnait envie de tout abandonner pour elle. Oui, aussi étonnant celui puisse paraitre, j'étais fou amoureux d'elle. Je voulais faire ma vie avec elle, je voulais qu'elle me fasse oublier tout les tracas de la vie dans ses bras. Elle fut d'ailleurs la première à faire de moi un homme, la première et la dernière que j'aurais souhaité avoir à l'époque… J'avais été élevé ainsi, dans le respect, et bien que j'eus été mainte fois bridé par mes parents, je n'avais jamais poussé la moindre rébellion.

Ma vie était toute tracé dans ma tête, mais avec le temps les mensonges finissent toujours par se révéler, et lorsque la seconde guerre mondiale éclata, moi et mon petit frère le plus vieux furent appelé à combattre. Mon père défendit alors mon frère avec une rage peu commune, mais il ne fit rien pour moi. Nous allions partir, et je n'étais pas retenu. Me posant alors des questions, je finis par retourner chez mes parents pour y découvrir la vérité. Pour connaitre les raisons de ces différences. Fouillant et retournant la maison, je finis par trouver une boite fermé à clé que je n'hésitais pas à fracasser pour découvrir son contenue. J'étais peut-être parano et sans doute mon père le défendait uniquement car il venait tout juste de devenir adulte, mais je voulais en avoir le coeur net. Malheureusement le contenue ne fut pas pour me rassurer. Ces papiers expliquait bien des choses. Descendant jusqu'à la cours où mes parents venaient juste d'arriver, je brandis ce que je venais de trouver, cherchant une réponse. L'on m'en voulait pour ça ? Car sur mon acte de naissance, mon père était signalé comme un inconnu ? Car j'avais été adopté ? La vérité me fut enfin révélé. Que ce soit la faiblesse de ma mère pour ce jeune soldat, ou l'amour de mon père pour elle qui lui fit passer outre. Je ne su que ce qu'elle avait apprit elle-même, à savoir qu'il avait été médecin dans l'armée, et qu'ils n'avaient passé que quelques instants ensemble. Finalement, je n'étais pas si différent que lui à ses yeux. J'avais le même désir, la même passion pour le corps humain, je savais lui ressembler bien que la ressemblance ne soit pas la plus évidente, mais surtout, j'allais marcher dans ses pas… Ce fut la dernière discussion que j'eu avec mes parents, car le soir même je rejoins Constance afin de passer une dernière nuit à ses côtés, afin de lui promettre que je reviendrais et lorsque cela arriverait, je lui promis de me marier avec elle, de l'épouser et de ne plus jamais partir. Malheureusement, la réalité de la guerre était différente, et chaque jour qui passaient me fit redouter de ne jamais revenir que ce soit physiquement, ou mentalement. Peur que tout cela ne m'atteigne plus que cela aurait dû. Je lui en fis part au travers de mes lettres, aux travers de mes mots, je voulais la retrouver. Mais le destin en décida autrement sans doute, car je fus blessé, mortellement. Certes choses ne pardonnaient pas, et la balle que je venais de prendre en faisait partie. La chance fut sans doute que la mort sembla me prendre assez vite, car ma conscience disparue rapidement. Les derniers souvenirs que j'eus fut un gout métallique dans la bouche, semblable à mon sang, et cette sensation de disparaitre, cette sensation d'exsanguination. À mes yeux, plus jamais je ne verrais le jour, plus jamais je ne sentirais, ou même ressentirait la moindre chose. J'étais mort…

J'ai connu deux guerres, la première m'a vu naitre et la seconde m'a vue mourir. J'appris à mes dépends qu'il y avait autre chose après la mort, quelque chose que mes parents ne m'avaient pas apprit, quelque chose dont on ne parlait pas dans les livres. Je repris connaissance dans une salle sombre, humide et sentant là mort. Les premières minutes furent pleines d'incompréhension, de frustration. Je ne pouvais pas être vivant, je ne pouvais pas m'en être sorti, et pourtant, il semblerait que mon esprit ne soit en aucun cas en train de me jouer des tours. Ne comprenant pas ce qui avait pu se produire, je me mis à scruter chaque mur, chaque crevasse pouvant se dessiner sur lui. J'arrivais à distinguer des choses alors que l'obscurité battait son plein… Rien ne semblait fonctionner normalement, rien. Le temps aurait sans doute pu filer comme jamais, mais quelque chose se réveilla au plus profond de mon être, quelque chose d'acide, de brulant, quelque chose qui brisa le choc de se découvrir vivant pour laisser place à une impatience et une faim qui m'irradia. La suite fut sans doute trop brutale pour m'en souvenir réellement… En réalité je ne repris le file que lorsque cette faim cessa, pour un temps de me prendre, lorsque je me découvris penché sur le corps d'un homme, lorsque je sentis ce liquide chaud couler au fond de ma gorge. Je venais de tuer quelqu'un, je venais de me nourrir de lui, je venais… Désorienter, incapable d'agir autrement que par la violence, je passais les premiers mois de cette nouvelle existence enfermé entre quatre murs, enfermé sans la moindre liberté. Je ne savais pas qui me maintenait ici, je savais juste qu'il me nourrissait. Qu'il faisait peu-à-peu taire la violence qui régnait en moi. Visiblement, il voulait faire taire la rage qu'il y avait en moi, il voulait que je sois capable de comprendre et d'agir. Vers les derniers moi de ma rétention, nous nous parlions régulièrement à travers les murs. Apprenant sans doute à se connaitre, à se comprendre. L'être que j'avais alors longuement détesté se révéla être quelqu'un de bon malgré sa nature. Il savait visiblement prendre assez, prendre ce qu'il fallait pour ne pas tuer, pour se contenter de se nourrir et ce bien qu'il s'accordait quelques exception lorsque le temps lui en disait. Il me proposa alors de m'apprendre à vivre cette nouvelle vie, d'en comprendre les rouages, et la première étape serait de savoir contrôler cette soif. De savoir se retenir, de savoir épargner durant une semaine les personnes qu'il me présentait. J'échouais, une fois, puis une seconde, au final, il me fallu ce qui me sembla être deux semaines pour y parvenir, et lorsque je sortis, je découvris le monde différemment. Les codes et les règles avaient changé pour moi, je n'étais plus soumis aux même choses, aux même sentiments. Cet apprentissage dura dix longues années. J'étais prisonnier de sa présence, pour mon bien semble t-il et au final, ce fut la meilleure chose qui me fut donné de faire, me contrôler.

Cela serait mentir que de dire qu'il ne chercha pas à me retenir lorsque je voulus partir, ni même que je ne ressentis pas la moindre faiblesse, mais j'avais longtemps voulu parcourir ce monde et inconsciemment, je voulais retrouver ma vie d'avant. C'était et se fut une erreur. Retourner dans mon village, rentrer dans cette maison qui m'avait vu grandir, voir le regard effrayé de ma mère, de mon père, et comprendre à leur contacte qu'ils ne seraient jamais en sécurité avec moi. J'avais perdu ma famille et eux, ils avaient perdu deux fils. Mon frère était en effet mort au combat, comme j'aurais du le faire. L'apprendre fut comme un choc qui manqua de me pousser au crime, à l'irréparable. Mais au lieu de cela, je fuis, cherchant un personne moins difficile à supporter. Constance. La retrouver ne fut pas particulièrement difficile, ce fut ce que je découvris qui le fut davantage. De tout ce qui aurait pu m'arriver, savoir que mes espoirs les plus fou auraient pu exister avec elle me fit mal, bien plus mal que là mort. Ce n'était pas uniquement Constance que je découvris, ce fut aussi cet enfant, cet enfant aux cheveux ébène qui semblait appréhender le monde avec plus de fougue que moi. Cet enfant qui parlait à une photo, une photo de sa mère et d'un homme ayant périt durant la guerre. Quelle était la logique à tout cela, pourquoi cette injustice ? Je ne fus pas capable de me présenter à eux, je fus juste capable d'envoyer l'argent qu'il me fut arriver de gagner, sans le moindre mot, mais avec l'amour qui aurait été mien.

Les années et les décennies qui suivirent ne furent que vagabondage. Traversant les pays et les époques, je pris de plus en plus un rythme de vie bien particulier, spéciale. Un rythme de vie qui m'allait parfaitement qui ne m'éloignait que très rarement de celui que j'étais fondamentalement, un type bien. Et puis l'appel de la médecine commença à se refaire sentir, commença à me manquer à nouveau et je pris le risque de reprendre mes études, de nuit, certes. Trouvant tout les arrangements possible, je réussis à finir, à atteindre mon objectif sans céder. Je n'étais certes pas en mesure de supporter trop longtemps le sang, mais c'était suffisant pour m'en sortir. Et puis il y a 24 ans de cela, quelque chose sembla me foudroyer. Quelque chose de puissant qui me fit revenir dans une ville que j'avais déjà fréquenté, mais il y a bien trop longtemps pour que l'on se rappel de moi. Cette attirance me poussa vers cette enfant, à peine né, mais qui semblait capable de faire écho en moi. Ce fut le début d'une histoire qui aurait pu durer, qui aurait pu être un renouveau, mais ce fut en réalité le début d'un enfer. J'appris à mes dépends que cette personne était une partie de mon âme, qu'elle était celle sans qui je ne pouvais pas être complet. Elle était celle sans qui je ne pouvais pas réellement vivre. Gardant mes distances jusqu'à sa majorité, je finis par me révéler lorsqu'elle fut en âge de décider elle-même. Elle était comme Constance dans un sens, vitale, belle, unique à mes yeux, et sans réellement comprendre, elle me séduit. L'attirant alors avec moi, nous voyagîmes suffisamment longtemps pour que mes sentiments grandissent, pour que notre lien dépasse ce que nous étions. La perfection aurait pu se placer là, mais de toute évidence un humain ne pouvait pas vivre avec un vampire, et notre relation devint rapidement difficile. Je la désirais bien trop pour me contenir indéfiniment et elle trouva une solution pour continuer ensemble. Redevenir humain ? L'idée me déplut au début, mais elle réussit à me convaincre, m'assurant que nous pourrions vivre ensemble, qu'il n'y aurait plus de frontière, que nous serions libre et que je n'aurais plus à craindre quoi que ce soit. J'avais loupé ma chance avec Constance, j'avais loupé tout ce que j'aurais souhaité vivre et quelque part au fond de moi, le jeune Éphèbe crédule demeurait toujours. Malheureusement cela fut bien plus douloureux et difficile à vivre que je ne l'aurais cru. La soif n'était rien face au sentiment qui m'embrassa les premières heures, les premiers jours, rien n'était comparable. Mon corps tremblait, mordu par la froideur de mon être, mon coeur semblait peiner à reprendre le rythme, et rapidement, la seule chose qui fut en mesure de calmer cela fut les anti-douleur. En fait, j'étais tellement désorienté durant les premiers jours que je ne remarquais pas immédiatement que quelque chose venait de se rompre. Ce ne fut que lorsque je fus autoriser à la rejoindre que je pris conscience qu'elle n'existait plus. Je ne la sentais plus, à la place se trouvait un énorme trou béant, un vide sans aucune racine. Elle n'était plus là. Elle chercha dès lors à m'aider, à se faire présente, elle me fit rentrer à l'hôpital, jugeant que reprendre le travail serait bon, mais à mesure que les jours passaient, je tombais, je perdais toute patience, si bien que je mis fin à cette mascarade pour passer un concours, celui de médecin légiste. Je ne voulais plus entendre quiconque me parler, je ne voulais plus voir quiconque. Elle pensait que les choses finiraient par passer, elle m'aimait, mais je n'avais plus l'impression de partager cela. J'étais comme sous le choc. Plus rien n'avait la même saveur, je ne ressentais plus rien, je n'avais plus cet écho, elle m'avait volé, elle m'avait tué. Sans doute par respect, je continuais de demeurer avec elle, sans toutefois pouvoir faire illusion. La frustration de redécouvrir un monde sans saveur me poussa à plonger dans l'alcool, dans certaines drogue aussi lorsque certaines douleur venait me rappeler que j'étais mortel. Une automédication destructive dans un sens. Et puis de quelques cigarette volé à un collègue à la sortie de morgue, je passais à plusieurs paquets. Suivant la même pente avec les alcools forts, je finis par rentrer totalement saoul à la maison. Faisant mes affaires, je pris la décision de partir, d'arrêter les frais. Elle chercha à me retenir, mais la violence de ma rancoeur la stoppa brutalement. Je la haïssais, elle m'avait menti, elle m'avait volé, elle avait préféré que je me sacrifie au lieu d'elle. Elle savait que j'avais été marqué par mon incapacité à élever ce fils que j'avais eu, et elle m'avait fait croire que je pourrais vivre cela avec elle. À la place, je vivais un retour à la mortalité emplit de douleur, d'impuissance, et sans la moindre motivation.

Bien plus souvent mort que vivant, ma vie à Reversa ressembla à tous sauf à une vie. Avec le temps, je réussis sans doute à me contenir, à réduire certaines consommation, mais je reste malheureusement trop dépendant à la souffrance que je ressens en cherchant le conflit… Je reste dépendant aux émotions fortes, à celle pouvant me rappeler qu'à une époque il me suffisait de regarder quelqu'un pour tout découvrir. Médecin légiste surchargé qui finit bien souvent une autopsie avec une bière à la main, je sors sans doute des normes, et c'est sans doute pour cela que j'ai déjà hérité de quelques blâmes, mais je n'ai plus le moindre respect pour ma vie, et c'est aussi sans doute pour cela que je suis encore là, car je suis le seul à me lever pour venir identifier des corps, découvrir les raisons de leurs morts, le seul à ne plus être rebuté par le moindre détail. J'ai sombré… J'avais su me relever en touchant le fond, mais l'éternité et la puissance de mes sentiments m'y avaient aidé, aujourd'hui, je n'ai rien, juste un reflet dans un miroir.

Test Rp
Mes doigts glissaient doucement sur le piano vétuste de ce bar, jouant des notes sans toujours en respecter l'ordre, je m'exprimais. Je n'étais pas seul ce soir, il y avait cet homme qui bien souvent finissait ses bières en ma compagnie. Sans doute étais-je la trop souvent, sans doute restais-je là trop longtemps. Je ne savais pas exactement. Il était assis sur un des nombreux tabourets vide de la pièce, fixant le piano sans en saisir l'âme, me regardant jouer sans comprendre - sans doute - comment je pouvais coordonner mes doigts. La réalité était là, je n'avais pas suffisamment bu pour perdre tout contrôle, j'étais juste plus facilement amené à frapper, à dire ce que je pensais, moins dans la convenance, plus dans la vérité. Qu'espérait-il ? Je n'en avais pas la moindre idée, mais lorsqu'il cessa de déblatérer ses inepties, je repris le flambeau avec une amertume plus grande encore.

« Tu vois ce paquet de tige à cancer posé sur le piano ? »

Lui demandais-je en désignant le paquet de cigarette ayant déjà bien été entamé.

« Tout ce que tu as besoin de savoir sur la vie est contenue entre ces quatre murs. Tu remarqueras qu'une part de toi est séduite par l'illusion de grandeur de ce joli paquet de king size avec un insigne royale. Une invitation séduisante au glamour et à la richesse. La délicate suggestion que les cigarette sont en fait tes amis. Royale et Loyale »

Soufflais-je d'une traite avant de relever les yeux vers lui.

« Mais ça, c'est un mensonge ! Une autre part de toi essaie d'attirer l'attention sur la phase B de la discussion, écrit sans recherche en caractère gras et noir. L'avertissement déclare que ces bon petits soldats de la mort sont effectivement en train de te tuer, et ça, c'est la vérité. Oh la beauté est un appel séduisant à la mort et je suis dépendant à la tendre voix de sa sirène. »

Ajoutais-je en souriant étrangement.

« Ce qui avait bien commencé fini mal, et ce qui avait mal commencé fini bien. Voilà pourquoi, toi et moi, on aime tout ça, on aime sentir la mort se glisser lentement dans nos veines. Et là passes moi un briquet. »

Finis-je par lui demander en tirant le paquet vers moi. Quoi qu'il puisse se passer dans ce monde, dans cette ville, rien ne saurait me faire oublier une chose, le sentiment qui nous prend lorsque nous mourrons, lorsque nous nous réveillons. L'immortalité me manque.

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Dernière édition par Ellis A. Rhodes le Dim 15 Nov - 15:35, édité 4 fois
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Ellis A. Rhodes
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeMar 3 Nov - 23:20

1
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Perséphone L. Carlton
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeMar 3 Nov - 23:37

Bonne rédaction de fichette SP Me demande ce que tu vas en faire, mais au vu des gifs, je sens que ça va pas être un plaisantin Razz
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Frederik Queysen
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeMar 3 Nov - 23:46

Rebienvenue et bonne rédaction de fichette ! love
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Ellis A. Rhodes
Ellis A. Rhodes
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeMar 3 Nov - 23:54

Je ne vois absolument pas de quoi tu parles Persé tighthug

Merci Fred Smile
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeMer 4 Nov - 5:40

Han mais quelle violence, tu dois tenir ça de ta mère !
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Cassandre E. Nealson
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeMer 4 Nov - 8:00

Bon courage pour la fiche de ce nouveau perso love
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Noah S. Fleming
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeVen 6 Nov - 15:47

Moi je sais, et j'ai hâte de lire *_*

Courage pour la rédaction, si t'as des questions tu sais où nous trouver! ♥
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Ellis A. Rhodes
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeLun 9 Nov - 0:09

Merci =)
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Callie J. Preston
Callie J. Preston
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeLun 9 Nov - 17:30

Bienvenue :coeeur: Je te souhaite une bonne rédaction pour ta fiche mimi
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Ellis A. Rhodes
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeLun 9 Nov - 23:14

Merci à toi ! Smile
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeMar 17 Nov - 14:42

Bienvenue ! Ou re-bienvenue plutôt ! nii

Il va nous falloir un lien, du moins, si tu le veut bien #gratteuse What a Face
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Ellis A. Rhodes
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeMar 17 Nov - 18:47

Sans aucun soucis =DDDD Merci huggle
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Perséphone L. Carlton
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeMer 18 Nov - 21:55

Personnage très intéressant, je le valide avec plaisir love
Fais juste attention à l'orthographe, des fautes se glissent ci et là et je crois qu'une simple relecture les enlèvera =)

Tu connais la maison, alors je te laisse ouvrir tes sujets et remplir ton profil ! Amuse-toi bien pompom
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Ellis A. Rhodes
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitimeJeu 19 Nov - 15:41

Merciiii Smile
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MessageSujet: Re: ellis a. rhodes "let me killed myself"   ellis a. rhodes "let me killed myself" Icon_minitime

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ellis a. rhodes "let me killed myself"
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