"i don't need to be anything other" chett

Je pense que l'on a souvent tendance à me décrire comme quelqu'un d'hyperactif, de bruyant, d'extravagant, de décevant si vous souhaitez entendre l'avis de mes parents. Il est vrai que je me fais facilement remarquer, non pas pour attirer l'attention, simplement car je n'ai que très peu de respect pour les carcans de la société. Je m'assume, je me reconnais et je n'ai que très peu de mesure avec moi-même et les autres. Je n'estime pas devoir répondre à une norme pour plaire à autrui, ni même pour gagner le respect de mes paires. J'estime qu'il est d'abord important d'apprendre à s'aimer, à s'accepter avant de chercher à plaire aux autres. Du coup oui, il est compréhensible que pour beaucoup, sortir ses poubelle en pantoufle Bob l'éponge ou mettre des lunettes bleu flashi n'est pas dans la normalité, et j'accepte aussi que l'on puisse désapprouver mon comportement en société, mais ce n'est pas pour autant que je changerais. J'aime vivre, et j'ai appris que le vie était suffisamment difficile pour ne pas chercher à profiter d'elle. L'on peut mourir du jour au lendemain et repousser les plaisirs simple d'un bain de minuit dans une fontaine publique revient à parier sur une vie longue et ennuyeuse avant la libération final et la liberté. Et je ne m'imagine que très peu profiter d'une plage nudiste à soixante dix ans. Je n'en fais certes qu'à ma tête, mais je préfère me planter et avoir des remords plutôt que renoncer et de regretter toute ma vie de n'avoir rien fait. Certains me jugeront alors irresponsable alors que d'autres sauront reconnaitre mes choix. Pourtant malgré toute l'extravagance du monde, malgré le fait que je sois visiblement l'homme le plus instable du monde, je fais sans doute preuve de plus de maturité que la moitié de ceux me jugeant. Manger une glace Hello Kitty ne fait pas de moi un enfant sur tout les tableaux, cela fait simplement de moi un adulte acceptant de rester un enfant. J'ai toujours cherché à défendre la veuve et l'orphelin, j'ai toujours cherché à défendre les causes perdu, et même si cela m'avait joué beaucoup de tour à l'époque, je pense qu'aujourd'hui, cela m'a permit d'avancer. Je ne juge pas, je n'approuve simplement pas certaines décision, ce n'est pas pour autant que je ne chercherais pas à entendre la justification. Un homme peut commettre le plus horrible des crimes aux yeux du monde qu'il n'en restera pas plus innocent si l'on apprend qu'il a été torturé et maltraité durant son enfance. Cela ne pardonne pas le geste, mais cela en justifie la démence. Je resterais donc tourné vers l'autre, préférant donner de ma personne plutôt que de larver inutilement chez moi. Je serais toujours la pour aider une personne dans le besoin, et je serais toujours la pour honorer une promesse, pour défendre un ami. En fait si demain une personne qui m'est proche venait me demander de couvrir un crime qu'elle aurait commis, je le ferais, sans réfléchir, simplement car une amitié ne s'arrête pas aux choix d'autrui… Je sais que beaucoup de gens me désapprouve totalement, que je suis la bête noir d'une paire de personne, mais je ne cherche pas à plaire à tout le monde. Si je n'aime pas quelqu'un, je lui dis, je ne camoufle pas mon mécontentement ni mon envie de lui dire ses quatre vérité. Mais à côté de ça je suis aussi patient, à l'écoute des autres, de ce qu'ils veulent dire, ou non. Je suis sans doute une personne discutable sur bien des points, mais j'estime être droit dans mes bottes contrairement à beaucoup d'autre.

J'avais sans doute tout ce qu'il fallait pour être un prix nobel ou un enfant de dieu. En fait je pense même que c'était le plan de mes parents, faire de moi le petit dernier dévoué et pure de toute mauvaise attention. Il n'avait pas comme projet de faire de moi quelqu'un de brillant, d'unique, ils avaient déjà deux filles et un fils pour ça. Manque de chance, le concept même d'une vie discrète et rangé n'avait que très peu d'intérêt pour moi et il ne me fallut pas bien longtemps pour en diverger. Je ne pourrais jamais faire mieux qu'une soeur ayant atteint les sommets de la médecin et un frère étant juge d'une cours suprême. Ils avaient déjà fait l'exploit, c'était à mon tours d'en faire un nouveau. Mon comportement de tête à claque remonte à mes cinq ans, du moins c'est ce que ma mémoire et mon ainée ne cesse de me rappeler. Et d'après la légende familiale, c'est durant un Opéra que je pris l'initiative de danser, j'aurais même mit un tutu d'après ma soeur. Quoi qu'il en soit dans la famille Illington, ce n'était pas forcement bien vu d'avoir un fils dont la sexualité n'était clairement pas défini, même à cinq ans. Après tout nous faisions partie de ces fameuses grandes famille directrice de notre ville. Un moteur, une ressource d'innovation, ou une belle grosse connerie. Quoi qu'il en soit, je ne répondais plus vraiment aux critères de ma famille au point de finir par organiser mes anniversaires avec les grands de la ville sans m'y convier, moi, l'inviter principal. J'étais étrangement toujours malade ! Beaucoup se serait senti vexé sans doute, mais je n'avais déjà plus envie de paraitre en société. Alors je restais dans ma chambre, à l'occasion, et surtout passé mes dix ans, je lançais sur une des télés de l'étage un film porno avec le son au maximum pour être certain de gêner tout le monde. Mais ce n'était absolument pas dans le but de les rejoindre, juste dans celui de briser l'image lisse qu'ils s'amusaient à véhiculer.

C'est sans doute dans la même période que je compris avoir un don. Mes parents ne s'intéressaient qu'à mes notes alors je pouvais faire régulièrement ce que je voulais. Dont prendre conscience que je sois parfaitement en mesure de dire ou se trouvait chaque personne que je connaissais avec une exactitude telle que cela devenait dérangeant. Mes parents ne le surent jamais, c'était quelque chose de bien trop précieux, surtout quand je me mis à organiser des fêtes plus grande que jamais et que j'avais besoin de savoir ou ils se trouvaient exactement pour les mettre dans les positions les moins agréables possible.

Mon adolescence fut d'ailleurs extraordinaire. Vous connaissez ce moment fabuleux ou vos hormones vous travaillent vraiment, et ou vous avez suffisamment d'argent pour flamber cette jeunesse ? Je ne compte plus les fois ou mes parents me retrouvèrent ivre mort dans les bras des policiers venant de me ramener, ni même les fois où ils me trouvèrent dans des positions sommes toutes difficiles à assumer pour des parents ce voulant prude. Je l'avoue clairement, je me reposais sur le fait que j'avais un cerveau assez développé pour ne pas avoir à trop travailler pour faire la fête presque tout les soirs. Je n'avais aucune limite à l'époque, du tatouage que tout le monde aurait pu regretter une fois plus vieux, à la privatisation de la moitié de la ville pour pouvoir faire une soirée mousse, je découvris tout. Je n'avais pas non plus de réelle préférence étant jeune, homme femme, pour moi il s'agissait de ma même chose, et c'est sans doute cela qui fit craquer mes parents, ça et le fait que je faisais toujours de la danse. Je n'étais pas un fils bien virile, j'étais le fragile de la famille à leurs yeux. Et pourtant, j'ai du tomber plus de fille à cette époque que mon père et mon frère réunit, mais je ne suis pas sur que ce soit un argument à leur opposer. J'ai rencontré beaucoup de monde, mais Anya restait l'unique femme de ma vie, une sorte d'âme soeur non pas sur un plan amoureux, mais davantage comme une amie indéfectible. Nous étions certes sorti ensemble, mais nous n'étions définitivement pas être ensemble dans l'idée de fonder quoi que ce soit, nous étions proches, mais l'on ne pouvait pas fonctionner comme un couple. J'étais trop incontrôlable. Mais j'avais grandit avec elle, et je ne saurais la traiter différemment.

Mais mon monde pencha peu-à-peu dans l'âge adulte avec l'arrivée des Anges. J'avoue qu'au début je n'avais pas prit pleinement conscience de ce que cela engageait, mais je fus rapidement rattraper par la réalité lorsque la troupe de danseur vampirique que je fréquentais ne fut plus réellement autorisé à exercer. Et puis ce fut l'escalade de la violence, les milices, les arrestations, les condamnations. La ville devenait un champs de bataille et moi je faisais quoi la dedans ? Je vivais tranquillement, profitant de tout et faisant chier littéralement mon monde sans objectif précis. Je l'avoue, les Anges me firent sortir de ma léthargie. Je finis mes études tout en rejoignant la résistance. Je ne généralisais pas les Anges, mais leurs actions ne pouvaient pas être cautionner. Jamais rien de très violent, des petites missions, jamais rien de direct, sans doute du à mes extravagances. Même si cela ne m'apporta aucune responsabilité direct, cela me permit de prendre confiance et d'ouvrir mon cabinet en conseil environnemental. Enfin quelque chose de gratifiant aux yeux de ma famille, une possibilité pour eux de reparler de moi et non plus de partir du principe qu'il n'avait qu'un fils. Mais les instant de gloire ne durèrent pas vraiment, je restais le même dans le fond et je refusais de me soumettre, d'être un autre. Je n'avais pas fondamentalement changé, j'avais juste commencé à défendre d'autre personne que moi. Voir que je pouvais mettre mon énergie au service d'autres personnes.

Et puis je fus touché par la peste, clairement ce n'était pas la meilleur position au monde. Et cela fut sincèrement une épreuve. Pour moi j'allais mourir, je n'allais pas m'en sortir. J'avais l'impression de faire une traversé en plein désert sans toutefois pouvoir m'en sortir. Ce sentiment de fatigue constant, d'étouffement, d'abandon. Je ne sais pas par quel miracle je m'en suis sorti, je n'avais plus de force, plus la force de me battre, d'y croire, de combattre. Mais je m'en étais sorti, et c'était le principale. Même si depuis, une simple montée de température a tendance à réveiller certaines craintes.

En deux ans de ma vie, j'avais commencé à gagner suffisamment pour démontrer que je pouvais vivre le rythme que je voulais sans avoir à me priver. Mais plus important, je ne comptais plus garder tout cela pour moi et je voulais faire en sorte d'aider mon prochain. J'aidais alors Riley Reid, avec qui j'avais déjà collaboré par le passé, à financer un de ces projets de foyer dans la ville, mais je ne fis pas uniquement ça. Je pris position au sein d'Avalon pour faire valoir les droit des Humains et des Elfes sans toutefois tomber dans la facilité qu'apporté la violence. La position que je pris au sein d'Avalon m'échappa sans doute plus que je ne l'aurais voulu, mais dans le fond, cela me donnait la possibilité d'être au plus près des décision. Du changement. Il était claire que l'on ne pourrait pas avancer sans tordre le cou à certaines vieilles habitudes, et au final, nous n'étions pas réellement tous aligné. Les Anges étaient un sujet sensible, réellement et si certains acceptait de se fier à eux, du moins à une poignée, d'autre ne pouvait s'y résoudre. Pour ma part, je ne me voyais pas prôner la moindre diversité sans donner une chance. Je me méfiais bien évidemment, mais Avalon n'allait-il pas dans le sens de l'humanité ? Et certains Ange ne faisait pas de même ? Mais bien au de la de ça, c'est notre association avec Mithra qui me donna envie de persévérer. Il y avait moyen de faire les choses bien, mieux que les Anges avaient pu faire. Je n'étais pas utopiste à ce point, mais lorsque l'on avait des facilités, il fallait chercher à en faire profiter les autres. Aider ceux qui ne pourront pas l'être ou leurs donner les moyens d'y arriver. Je ne cherchais pas à racheter quoi que ce soit, je jugeais être suffisamment intègre pour accepter l'aide d'autrui comme une normalité. Mais mon monde finit par se briser en 2015. J'avais toujours su afficher un sourire, rester avenant malgré les problème, mais la disparition d'Anya me mit à terre. Je ne sus tout simplement pas me relever. Disparaissant de la circulation, j'allais m'exilé en Amérique Latine, me réfugiant dans une mission humanitaire, aidant ces enfants pour ne pas mourrir. Pour ne pas céder au chagrin. Mais soyons honnête, la perte de ma meilleure amie n'était pas du tout envisageable. Se battre, chercher à se redresser ? Je ne suis pas certain de l'avoir encore fait, mais l'on eut besoin de moi à Réversa, et je ne pouvais pas abandonner les autres pour moi.

Alors je revins, évitant proprement tout les endroits pouvant me rappeler des souvenirs. Evitant de souffrir inutilement. Et Réversa étant suffisamment active pour m'occuper, je me mis de moins en moins à regarder derrière moi. Avalon m'a fait revenir, mais j'étais aussi et surtout revenu pour mon Opposé. Léonie ne pouvait pas rester seule très longtemps ou elle allait finir par devenir un meuble à force d'essayer de vouloir faire jolie aux bras de Stones. La seule chose, c'est qu'à présent, l'avenir me semble terriblement sombre alors que l'on nous cloisonne. Je sais que ce n'est pas une bonne idée, et garder le calme ne risque pas d'être une choses aisé. Il faudra s'accrocher.