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 Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”

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Tristan Wilshere
Tristan Wilshere
Métier/Etudes : Propriétaire et directeur de la compagnie de Transports.
Nombre de messages : 26
Opinions Politiques : Discrètes.
MessageSujet: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeLun 17 Oct - 20:59


    

    Tristan Wilshere
    And who are you, the proud lord said,
that I must bow so low?

    

    

    
imagepv
Ville:Réversa
Race: Ange
    Âge: 33 ans
    Date de Naissance: 9 novembre 1983
    Métier: Propriétaire et directeur de la compagnie de transports en communs de la ville.
    Don: Sociabilité exacerbée. Où qu'il soit, et qu'importe la compagnie, son attitude en paraîtra toujours parfaitement adaptée et alors d'autant plus discrète.
    Camp: Pro - Prometheus, malgré quelques réserves.
    Particularité(s): Membre du Conseil Aristocrate.

    Préjugés: Comme beaucoup parmi les siens, il ne souffre pas la prolifération des Nocturnes dans sa ville. Trop de violence. Trop de Chaos. Là où l'ordre était censé régner, les années passées à tolérer leur existence ne font que retarder l'échéance d'un massacre tel que plus personne ne pourra l'empêcher. Il tend ainsi à mépriser, voire haïr Lycans et Vampires insoumis. Quant aux Elfes, bien que moins véhéments, il ne s'intéresse guère à leur sort, tant que ceci ne se font pas remarquer. Il n'a jamais éprouvé une culpabilité féroce quant à la déportation forcée d'une bonne partie de ses éléments, et son agacement gronde, face aux voix qui s'élèvent, leur imputant la responsabilité du Grand Incendie.

    Opinions: Si l'on n'entend plus parler de Léviathan depuis longtemps maintenant, il se méfie de tous les ennemis de sa race. L'extrémisme, quelle que soit sa couleur, ne se laisse pas démembrer aussi facilement que sous le couperet des lois "humaines". Pour lui, la pieuvre et ses multiples tentacules vit encore, Peste Noire dont il serait absurde que de ne pas craindre, un jour, une riposte inattendue. Tout ce qu'il peut faire c'est guetter, attendre, dans cette forme de peur inavouée que l'on chercherait vainement à déceler chez lui.
Prometheus en revanche, lui pose un cas de conscience plus déchirant. S'il partage sans fondement leurs opinions radicales concernant les Nocturnes, il sait que l'organisme est allé trop loin dans leurs actions. On aurait pu agir autrement, mais la société a tranché. Autrefois groupuscule séduisant portant l'espérance de coups forts et marquant dans l'imaginaire de leurs ennemis, il désespère quant à leur situation actuelle, quasiment similaire à celle de Léviathan. A moins d'un nouveau fondement intelligent de leur ordre, il ne croit malheureusement pas trop en d'éventuels soutiens autres qu'individuels de leur part.
Quant au Conseil, il s'agit aujourd'hui de sa plus grande fierté. Bénéficiant d'une place de choix, à la fois comme Ange et comme héritier naturel en tant que membre d'une famille fondatrice et respectée, il trouve en la politique un réconfort certain et une façon de demeurer actif dans l'imbroglio concernant le cœur de Reversa. Le sentiment d'être là où il doit être, enfin, mais aussi de porter encore aujourd'hui la mémoire de son père, lui tient particulièrement à cœur. Le goût du pouvoir est là, intact, peut-être même croissant, au fur et à mesure que les années passent. Il sait qu'il s'en tire mieux qu'il ne le devrait.

    Ancien Poste: Ministre des Transports sous le gouvernement angélique.





    

    caractère
    
Le nom Wilshere a toujours été synonyme d'orgueil. Un orgueil transmis de père en fils, mais pas moins véhiculé par les femmes de la famille, tout aussi puissantes et déterminées à perpétrer le schéma familial remontant à plusieurs générations d'une gloire sinon modeste, du moins humble et sagement exhibée. Le dernier descendant mâle n'y a pas fait exception. C'est l'une de ses tares les plus palpables, cette dignité confinant au stupide, tant il refuse de livrer l'accès à autre chose qu'une surface lisse et intouchable. Sa nature d'Ange n'a fait que le renforcer dans cette logique parfois douloureuse mais qui lui aura permis de supporter les épreuves personnelles et politiques sans s'effondrer réellement.
Patient mais retors, il ne change pas d'avis facilement, prêt à tout pour aller au bout de son entreprise, une fois celle-ci décidée. Il est en cela un élément fiable, car d'une loyauté à toute épreuve. Un Wilshere ne lâche pas, jamais. Ni ses pairs, ni ses ambitions. C'est à travers une énergie démesurée, un sens du verbe parfois acide et une propension évidente à se livrer au jeu des apparences que le jeune homme a su faire ses preuves et prouver sa valeur, éduqué dans ce but. Car malgré les obstacles et la perte de son père et mentor, il sait la chance qui fut la sienne d'avoir grandi dans le camp des privilégiés, de disposer d'une place de choix lui permettant de contribuer au pouvoir, et ce même après avoir purgé une peine qui aurait pu être bien plus lourde. C'est cette confiance en son avenir, cette confiance en lui-même, aussi, qui lui a permis d'affronter ses responsabilités en demeurant à Réversa, malgré l'exode de la plupart de ses confrères angéliques. Il n'en est pas moins naïf. Britannique jusqu'au bout des ongles, le pragmatisme qui va avec l'habite et lui fait prendre conscience du danger qu'il court à s'entêter, à demeurer dans la ville. Mais c'est plus fort que lui. Car non content de se persuader de son inventivité et des ressources qui sont les siennes pour lui permettre de survivre, la rancune qui le tient debout face à ses ennemis est plus forte que la raison. Il sera là pour les voir tomber, même si cela doit signer sa perte à son tour. Exigeant avec les autres comme avec lui-même, il refuse de céder à la lâcheté, s'oblige en permanence à maintenir un train de vie impeccable et rangé, bien qu'émaillé par quelques tentations, et, surtout, à se préparer mentalement quant à l'avenir. Car craintif ou non quant aux explosions de violence qui ne manqueront pas de jalonner le futur, il sait qu'il n'aura pas d'autre choix que de l'affronter, s'il veut que son nom conserve la noblesse qui est la sienne aujourd'hui.


    c'est l'histoire qui nous fait
    
4 août 2012.

Toute une vie qui défile prend du temps.
C'est ce temps qu'il savoure, qui lui est déjà compté.

Il avait compris que le résultat du référendum ne lui laisserait aucune autre porte de sortie que celle de la prison. La tôle. Celle que les gens de son rang conspuent, évitent durant toute leur existence, en dépit des scandales cachés en arrière-plan, des magouilles en tout genre, des viols dans l'obscurité, à l'abri au creux des chambres luxueuses. Lui, n'y échappera pas. Il ne se fait pas à l'idée.

Un tic-tac insolent insulte ses oreilles à l'affût. Un tic-tac qu'il ne supporte plus, et pourtant ne lui vient pas une seconde l'idée de se lever pour envoyer valser le mécanisme délicat d'une horloge de famille, dont il a hérité d'Uriah Wilshere lui-même. Hormis cela, le silence. Plus pour longtemps. Bientôt, les pas précipités ou d'autres, à la rigueur contrôlée, se feront entendre, pour le débusquer de sa tanière.
La tôle.
Un frisson serpente sur toute la longueur de son dos. Il ne sait plus très bien s'il s'agit d'un sentiment de peur ou de dégoût. Son bureau, parfaitement en ordre, trahit un amour immodéré pour l'organisation, et ne laisse aucune marge de manœuvre au chaos. Pas ici. Dehors, en revanche...
Cette fois, lorsqu'il cherche à prendre une grande inspiration, sa cage thoracique lui apparaît comme clairement comprimée. Il reconnaît là l'angoisse. La peur du statut déchu. L'ange déchu, songe-t-il avec un amusement confinant à la désespérance passive. Il n'a pas cherché à s'enfuir. Juste à laisser ses affaires en ordre, pour qui les reprendrait en son absence. Il compte sur la brièveté de la peine. L'homme a ses raisons, qui éclateront lorsque le moment sera venu. Bientôt, il l'espère.

Partout autour de lui, les détails le trahissent, certains évidents, d'autres soustraits à la vue des indiscrets. La pièce de son géniteur est devenu la sienne, mais il n'a pas eu le cœur à retirer certains souvenirs. Comme cette photo, soigneusement planquée au fond d'un tiroir, portrait éloquent des Wilshere, à l'époque où le faste les portait aux nues, où rien dans leur réputation n'avait encore été terni. Il était né en 1983, d'Uriah et Gemma Wilshere, et sa petite sœur, Sofia, les avait rejoints en ce monde en apparence parfait cinq ans plus tard, en 1988. De ce cliché, il en avait fait une force, mettant en avant son attachement pour lui auprès de cet enfoiré d'Hillburn. Après tout, n'était-ce pas là la preuve de son humanité retrouvée ? Ou du moins, d'une part assez parlante pour valoriser ses efforts et sa bonne volonté ? En se soumettant au C.A.H., l'ange avait pris conscience de son talent d'acteur, de sa remarquable abnégation à ne rien sous-estimer. Son visage angélique, ses yeux hagards. On lui aurait donné le bon Dieu sans confessions, n'est-ce pas ? Oh, il n'était pas stupide. Il savait que ce brillant jeu de composition rendait fou Aksel. Irréprochable. Il s'était montré irréprochable. Un sourire déchira ses lippes, soulignant la fossette-cicatrice au creux de sa joue gauche. Il ne regrettait presque pas ces longues heures passées à feindre, à se repentir. Presque. Sans trop en faire. Juste en s'appuyant sur ce qu'il décelait dans le regard d'en face. Un duel qui, dans ses meilleurs jours, parvenait à le plonger dans un état de satisfaction aussi curieux que délectable.

L'Ange se lève, dans l'intention de se dégourdir les jambes et, surtout, d'observer la tombée du jour finissant. Il sait qu'il n'aura bientôt plus l'occasion de se mouvoir en parfaite liberté à loisir. Alors il marche, lentement, fait le tour de la pièce comme il le fera peut-être dans la cellule qui lui a probablement déjà été attribuée.

Il se demande s'ils seront tous côte à côte. Les siens. Ses semblables. S'ils seront consignés dans une forme d'isolement insupportable. Il songe à ceux qui, terrorisés par l'imminence de la sanction dégradante, ont déjà pris la fuite. Il pense à Chiara Reese, dont il était sans nouvelles. Il l'aimait bien, alors. Quand le gouvernement régnait d'une main de fer dans un gant, sinon de velours, du moins infaillible. Jusqu'à la Chute. Lui avait pris la décision de ne pas s'enfuir. Reversa était sa ville depuis toujours. Il ne s'imaginait pas la quitter. Londres ne valait pas l'exil. Ses affaires étaient là. Sa place, privilégiée et légitime, était là. Et la prison ne durerait pas. Elle ne pouvait pas durer.

Il soupire. Il remarque à quel point tout se confond, tout se mélange dans sa tête. Chez lui, ce signe a toujours été conséquence de trouble en son for intérieur.

Il aimerait presque qu'ils l'embarquent, vite, qu'ils fassent cesser l'attente, maintenant qu'il ne reste plus qu'à patienter pour que les derniers fils se nouent et mettent un terme à l'oeuvre entreprise. Une heure seulement auparavant, il congédiait le héraut capable de le sauver du bannissement de cette nouvelle société ingrate et revancharde. Il compterait les jours, s'il le fallait. Mais au moins pourrait-il se targuer d'avoir tout fait pour souffrir le moins possible. Les autres n'en sauraient rien, si grâce à lui, ce coup voulu comme fatal et concocté par Léviathan avec une jouissance aussi pathétique que médiocre s'effondrait et les laissait libres. Tous libres. Malgré les torts. Malgré les morts. Ces morts dont il ne rêvait pas la nuit. Auxquels il ne pensait jamais, si ce n'était pour se demander quels avaient été leurs derniers mots, dans ses dérives les plus morbides. Les plus froides, surtout.
S'il y avait pourtant une chose qui ne passait pas, et que son statut d'Ange n'avait jamais pu effacer, c'était 1999. Cette année maudite, il l'avait dans la peau.

Un soupir plus puissant que le précédent lui échappe. Il n'aime pas s'abîmer dans ces états d'âme malveillants. Ils ne lui apportent rien. Ils ne l'aident en rien à mener à bien ses projets ambitieux. Au contraire, il lui semble qu'ils ne servent bien souvent qu'à le freiner, le tirer vers l'arrière, lui fourrer le nez dans ses abhorations et ses aberrations. Mais c'est plus fort que lui. Lorsqu'il fume, lorsque le tabac froid imbibe les lambris en souvenir des arabesques de fumée grimpant jusqu'au plafond, il songe à la figure de son père disparu et à la descente aux enfers qui avait forcément suivi la perte.

Londres n'avait plus la même saveur, depuis. La capitale l'avait émerveillé, la première fois que l'adolescent qu'il était y avait posé le pied. Uriah Wilshere avait le chic pour l'intéresser à tout, pour ouvrir son esprit à ses mille merveilles, mais également à tous les poisons dissimulés dans ses recoins et ses quartiers aux facettes multiples et au charme constant. Il n'avait pas survécu aux balles fracassant son crâne, réduisant la cervelle en bouillie, sa vie à Néant. Lui, par miracle, avait écopé d'une seule balle dans le bras, dont il avait gardé une cicatrice cuisante, constant rappel de ce dernier jour, qui s'était levé à l'image de tous les autres. Sinon banal, du moins prometteur.

Le frisson s'accentue. Son palais s'assèche, et il se force à humecter ses lèvres pleines pour évacuer le malaise. Sa nature lui épargne fort heureusement la faiblesse qui fut la sienne, lorsqu'à 16 ans il fut déclaré orphelin de père.

La longue descente aux enfers n'a pas réussi à teinter les murs de la pièce dans laquelle il expire actuellement. Elle a su se contenter de pourrir en profondeur les draps de sa chambre d'autrefois, d'imbiber d'un dioxyde toxique les parois de cette pièce dans laquelle il s'enfermait comme un reclus. Prisonnier du passé, prisonnier d'une peur sans nom, réveillé sans cesse par les cauchemars traumatisants d'une scène inlassablement vécue et revécue malgré ses suppliques, jamais entendues.

S'il avait su qu'il deviendrait un Ange, peut-être aurait-il glissé dans le délire de cette haine éternelle envers le Très-Haut, dont l'ingratitude semblait ne pouvoir atteindre paroxysme plus intolérable. Sa mère n'avait rien fait pour l'aider. Gemma Wilshere, sonnée par la douleur du deuil, avait néanmoins repris avec poigne les affaires familiales. Il vomissait toujours cette période maudite, durant laquelle elle le couvrait de tout son mépris. Oh, comme il en avait entendu des beaux discours, vantant la soi-disant puissance maternelle imbibée de whisky basse qualité. Comme il s'était entendu maltraité par les sèmes, traité d'incapable, de faiblard, sans nul moyen de lutter contre l'absurde spirale siphonnant l'espoir en lui. Il se raccrochait à tout. Aux vêtements, aux photographies, aux images mentales. Il se raccrochait même parfois à son reflet dans la glace, quand il ne lui était pas trop détestable, selon son humeur. Il cherchait ainsi à reconnaître les traits paternels sur son propre visage, jusqu'à l'obsession. Il avait effrayé sa sœur. C'était à ce moment qu'il avait commencé à se détacher d'elle pour de bon, claquant définitivement la porte de l'enfance. Et se retenir à elle, c'était enfoncer le couteau dans une plaie bien assez suppurante.

Son téléphone vibre, au creux de sa poche. Il en dégage doucement l'appareil pour jeter sur l'écran un regard presque ennuyé, distant et détaché. On s'affole, quelque part dans un espace trop loin pour lui permettre de communiquer autrement que par le biais de ces caractères un tant soit peu rebutant, en cet instant. Il dédaigne la bonne dizaine de messages qui s'affiche, floutant les mots entre eux, brouillant leur sens. Il ne veut pas savoir. Il ne veut même pas connaître l'identité de leur expéditeur. Ses doigts pianotent plutôt en direction de ses contacts. L'un des premiers s'affiche, comme une évidence. Adrian. Il sourit, incapable de connaître lui-même le sens réel à cette brève marque d'émotion.

La première fois qu'il avait rencontré ce génie au culot indécent, c'était en 2007. Il avait 24 ans alors. Près de huit ans après la Grande Perte (qui valait largement à ses yeux tous les Grands Incendies et toutes les Déportations du monde), les rapports avec sa mère commençaient tout juste à s'apaiser. La dernière ligne droite de son parcours estudiantin s'annonçait, et avec elle, tous les doutes qui le parasitaient, tentant de contrer cette certitude absurde : il devrait reprendre les rênes de l'héritage à son tour. Désabusé par l'avenir flou qui se profilait sous ses yeux de jeune homme déjà blasé par ce qu'il voyait autour de lui, les promesses de celui qui lui avait prêté sa compagnie avaient radicalement marqué un tournant dans son existence. Et s'il n'imaginait pas encore à quel point, il avait su faire confiance à son instinct. Adrian lui avait parlé. Parlé comme l'on prend la température d'une relation naissante, comme l'on évalue un pair en lequel on détecte un potentiel, dont on prend plaisir à comptabiliser les points communs, les divergences. Une joute verbale exquise, qui lui avait fait oublier le cadre abrutissant d'une réception pareille à toutes les autres. Un diplôme à décrocher. Brillamment. Et l'Ambition pouvait le faire rêver à nouveau.

Il effleure de la courbe d'un ongle songeur la police Helvetica d'une banalité navrante, dessinant le patronyme d'Adrian. Il se sait loyal. Il ne s'imagine pas le trahir un jour. Avec sa transformation, Maitan s'était acheté un allié éternel, et pas qu'un seul, du point de vue de l'Ange.

Ses 25 ans, avènement total. Changement radical, mettant un terme à près de dix ans de stagnation et de désespérance. Une ivresse terrifiante, un bouleversement dans sa manière d'être, dans son attitude. Lorsqu'il s'était relevé des manipulations, il avait pris conscience de la révolution dans chacune de ses fibres, sans pour autant jamais être capable de l'expliquer par les mots. Amusant, pour un être déshumanisé comme il l'était devenu, renforcé sur ses bases par une volonté sans faille. Désormais, tout irait bien. Délesté du poids des sentiments omniprésents, plus serein, davantage en contrôle, il avait tous les atouts pour détrôner la veuve Wilshere ; ce qu'il fit, avec joie et brio. Cette dernière reconnut enfin qu'il était temps pour elle de céder la place à son aîné. Pour elle, pour lui, il l'en remercia souvent, en pensée. Il avait compris que rien, plus rien ne freinerait cette ascension boulimique dans l'échelle du pouvoir. Et qu'il en faudrait plus. Toujours plus. Que les vies des Nocturnes pourraient bien brûler dans les flammes par légions, il n'en hausserait pas un sourcil. Les Nocturnes pouvaient bien crever, oui. Retourner là d'où ils venaient, ex-nihilo. Il se moquait bien des mythes, des légendes renforçant la fascination autour d'eux. Il les voulait bannis ; loin de Réversa.

Cette fois, le téléphone dans sa main se met à vibrer plus fort, et pour cause. C'est désormais un appel, un appel désespéré probablement, émanant de sa cadette. Ses doigts demeurent néanmoins de marbre, et ne font pas mine un seul instant de décrocher pour entendre sa voix oscillant entre agacement et inquiétude. Il semble que leur petite fratrie n'est plus capable de communiquer autrement, depuis quelques années. Ils ne se comprennent plus, décidément, non. Et s'il ne s'est jamais trop soucié de ne pas se sentir plus proche d'elle, quelque chose en lui commence à remuer. Il faut croire que le C.A.H. n'est pas vain. Il a conscience d'avoir raté une étape avec elle. Il n'a pas bien géré. Il s'est concentré sur lui-même, et en a oublié la fragilité féminine qu'elle arbore, en dépit de son orgueil invétéré. L'écran finit par s'éteindre. Il l'a laissée filer, une fois de plus. Il ne supporte pas l'idée de parler, maintenant. Il attend que la comédie se termine, fatigué de l'attente qui s'allonge, jusqu'au ridicule. Il continue de penser. C'est qu'il s'étonne presque de ne pas être davantage harcelé.

Fut un temps, il en était autrement.
Dès lors de sa nomination officielle au sein du gouvernement angélique. Une période d'euphorie intense qui mordait aujourd'hui cruellement sa mémoire. Le faste était partout, alors. Le succès, total. Les promesses d'Adrian, tenues. Il avait accepté avec joie les honneurs et les devoirs que sa nouvelle position impliquaient. Pour lui, il s'agissait de la revanche la plus éclatante qu'il aurait jamais pu prendre sur les lancinants jours de doute. Certains auraient pu s'en étonner, compte tenu de la foule de privilèges dont il avait été l'heureux élu. Mais ce n'était jamais assez, et cela, Adrian l'avait compris. Ce que certains nommèrent tyrannie, l'Ange le considérait comme une preuve de grandeur, un besoin de prouver à Réversa et ses habitants qu'ils valaient tous mieux que ça. Que l'oppression pouvait se justifier, compte tenu des innombrables pertes humaines que leur camp s'ingéniait à répertorier. Sans compter les cas inexpliqués, les disparitions imprévisibles, les blessures inévitables. Trop loin ; ils étaient allés trop loin. À force de se croire invincibles, les minorités trop visibles avaient imposé leur propre dictature à la majorité silencieuse.
Certes, ils n'avaient pas fait dans la dentelle, mais pourquoi voir petit ? Pourquoi ne pas concevoir une réalité différente, une vie meilleure, au prix des Nocturnes sacrifiés ? Un bien maigre effort, lorsqu'on s'employait enfin à prendre de la hauteur, du recul. À considérer la politique sur le long terme, et à ne pas voir par le petit bout de la lorgnette. Seuls les vrais politiciens, ceux qui détenaient le cran nécessaire, songeaient réellement à l'avenir. En prenant le pouvoir, jamais l'Ange ne s'était laissé corrompre par ce que pouvait penser la populace de leurs actions. Adrian l'avait voulu ainsi, obsédé par l'idée de maintenir l'ordre, par tous les moyens possibles. Motivé par l'envie de laisser une trace dans l'Histoire, pour avoir su détenir une vision courant sur plusieurs décennies. Ces deux années avaient été les plus belles de son existence. Ce n'était pas pour le luxe, qu'il avait toujours connu, qu'il regrettait ces mois d'or, mais bien pour l'unité qui perdurait entre les ministres et leurs chefs de cabinet, malgré les désaccords ou les nuances les opposant. Maintenant que tous étaient dispersés, la plupart loin de lui, il sentait parfois le poids d'une solitude étrange et inédite peser sur ses épaules, sans en souffrir au point de se sentir paralysé par elle.

L'homme se retourne. Il a entendu une porte claquer, au rez-de-chaussée. Ne disposant pas d'une vue donnant sur l'entrée de la demeure des Wilshere, il ne peut qu'émettre des hypothèses sur ce qu'il se passe en bas, actuellement. Lentement, il dépose le téléphone sur un coin du bureau. Là où il va, il n'en a pas besoin. Son souffle trébuche légèrement. Il n'a pas peur, non. Il s'inquiète peut-être un peu, en revanche. La foule de questions qu'il contient depuis l'annonce. Il souffle, fort, vide ses poumons de l'angoisse qui s'essaie à le piquer d'un dard venimeux. Il sera plus fort qu'elle. Comme il s'est montré fort le soir de la Chute.

Cette Chute, ô combien dure fut-elle. Il en rêvait encore parfois la nuit. La violence de la rébellion, l'inexorabilité du pouvoir qui tombe, pris de court par les événements. « Ils auraient dû s'y attendre » ; c'était bien ce que tous les observateurs se gargarisaient de rabâcher sur les chaînes d'informations aux reportages caducs. Il avait oublié la faiblesse commune à tous les dictateurs : ils étaient terrorisés par l'éventualité qu'un autre leur pique la place, incapable d'affronter un quelconque sentiment d'impuissance. C'était pourquoi certains s'étaient suicidés, ou que d'autres avaient tenté, dans un dernier éclat de folie, de détruire tout ce qui était encore en leur mesure avant de capituler. Une agonie aux sursauts décadents, absurdes de désorientation.
Il n'avait pas digéré le retournement de situation. Il n'avait pas digéré le sourire des vainqueurs, la mine abattue des perdants. Il n'avait pas supporté de subir les foudres de supposées victimes qui n'en étaient pas réellement. Et si sa nature d'Ange avait su le dépouiller de certaines formes d'état d'âme, rien n'avait pu entamer son tempérament incroyablement rancunier. Son esprit vengeur ne trouverait jamais le repos, tant qu'il ne se sentirait pas entièrement remboursé des préjudices passés, et de ceux qui, déjà dans le grand hall d'entrée, se profilaient sous ses pieds. Tant qu'il ne se serait pas vengé des insupportables sourires mièvres distribués à des écrans, à des visages qu'il fallait convaincre. Non, il n'était pas un monstre. Non, il n'avait jamais cautionné le Grand Incendie. Oui, il était convaincu d'avoir bien fait en votant pour la déportation des elfes survivants : n'était-il pas évident qu'ils ne pourraient pas survivre sur leurs terres dévastées ? Il s'était montré impeccable. Il s'était montré sous son meilleur jour. Il avait tout juste commencé à regagner quelques points de sympathie dans l'opinion publique. Mais il avait fallu que Leviathan et son référendum viennent mettre à bas ces espoirs patiemment cultivés.

Les cris de sa gouvernante, scandalisée, lui font comprendre que le moment arrive enfin. Il fixe pour la dernière fois jusqu'à nouvel ordre les jardins superbement entretenus, havre de paix au sein duquel il ne se promènera plus. Ni nulle part ailleurs.
Aucun coup frappé aux grandes portes de bois massif, lorsque les gorilles déboulent dans la pièce, l'incitant à se retourner. Il les considère avec son calme habituel, inclinant légèrement la tête, docile. Il ne leur fera pas l'insulte de leur demander le pourquoi de leur présence en ces lieux, agrémentée de leur grossièreté et de leur manque évident de déférence. Et s'il ne tend pas les poignets, il ne fait rien pour les empêcher de l'escorter au-dehors. Il ne jette pas un regard aux quelques domestiques de la maison. Il est tard, et l'air sent la nuit, l'air est encore tiède et fait embaumer les bosquets de fleurs taillés à la perfection par son jardinier qui ne le verra pas se faire coffrer comme un vulgaire braqueur de télévisions bon marché.
L'un des agents qui invite Tristan Wilshere à se pencher pour s'asseoir à l'arrière du véhicule de police a cru surprendre un sourire. Croyant à une hallucination, il oublie ce détails quelques secondes plus tard.

C'est qu'il ne sait pas.
Il ne sait pas qu'à l'heure où la démocratie se targue de représenter enfin dignement la voix d'un peuple abruti, le référendum est empoisonné de l'intérieur. Il aura suffi d'un seul homme, pour que tout un gouvernement bénéficie d'une grâce aussi impromptue que scandaleuse pour bon nombre de leurs ennemis.
Car un mois plus tard, le 6 septembre 2012, Tristan Wilshere sortait de prison et retournait aux affaires.
Et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    Test Rp
    
La fumée qui s'élève de la braise consumée ne vaut rien, par rapport à l'incendie contrôlé qui chauffe ses joues et le console un peu de cette morne nuit de mai.
Seul, il veillait lui-même à la bonne avancée de son « travail ». Il n'aurait confié cette tâche à personne d'autre, et ce pour une excellente raison. La même qui l'avait conduit à les sauver tous, ses pairs comme lui-même, les empêchant de croupir de longues années durant en prison. Près de quatre ans après son incarcération, aussi brève dura-t-elle, il en avait conservé quelques stigmates, et notamment une raideur entre les épaules, absorbant une bonne partie de son dos. Son rang l'avait moins protégé que ce qu'il avait cru, et il avait remercié tous les dieux connus et inconnus de n'avoir eu à purger qu'une peine de trente-trois jours en cabane. Mais toute cette histoire était loin d'être terminée : il en voulait pour preuve la paperasse en train de noircir sous sa surveillance attentive. Le peu qu'il avait recueilli de la Belle Époque de son ministère – et qui constituait néanmoins un amas de dossiers impressionnant –, était occupé à disparaître, réduit à l'état de cendres. Tout brûler, ils devaient tout brûler. C'était la consigne qui avait circulé sous le manteau, et il était peut-être l'un des premiers à s'en acquitter avec joie. Tout était bon pour lutter contre Léviathan et sa bande d'assoiffés de justice, des altermondialistes qui lui tiraient tantôt un sourire torve, tantôt une poignante envie de les ensevelir vivants dans le sol de leur maudite forêt, noircie par le brasier d'antan.
Il jeta son mégot dans le container de métal encerclant les flammes, puis se pencha pour saisir une nouvelle pile et la balancer au milieu du chaos brûlant. Le crépitement régulier du papier en train de se recroqueviller lui apportait un soulagement palpable, qu'il ne cherchait pas à s'expliquer. Il préférait encore ce léger mystère à l'inquiétude qui, de plus en plus souvent ces derniers temps, tâchait de franchir la barrière de sa sérénité coutumière. Car de tous, il était l'un des plus optimistes. N'était-ce pas pour ça, qu'il avait accepté de siéger au Conseil et de tout faire pour entretenir son image positive dans les médias et la communauté ? N'était-ce pas pour ça qu'il avait refusé l'exode, répondu à toutes les interviews, tous les entretiens du monde sans se formaliser et avec une sobriété remarquée ? Il dansait sur une corde raide, suspendue entre deux pics, et pourtant, on aurait vainement cherché le signe du prémisse à une nouvelle Chute. Il comptait sur la survivance de Prometheus. Sur un regain de courage des Anges, et de leur persévérance pour retrouver le chemin du pouvoir. En attendant... ils devraient couvrir leurs traces pour ce qu'il espérait être la dernière fois.

Il s'amusait presque de cette opération clandestine et, de nouveau, opérait un transfert presque évident avec tous les tortionnaires du monde qui les avait précédés. Il imaginait sans mal les SS affolés tentant vainement de faire disparaître les traces des camps, ou les Japonais horrifiés à l'idée de perdre la face, une fois confrontés à la communauté internationale. Pourtant, on parlait encore de l'unité 731. Les Anges se montreraient plus malins. Il le faudrait. Jouissant d'une image méliorative, repartant sur des bases neuves, ils ne seraient pas les pantins d'une nouvelle mascarade politique. Il s'en assurerait lui-même, s'il le fallait.

Il ne consentit à retrouver la sécurité de la demeure familiale qu'aux abords de minuit, en ce frisquet début de mois de mai 2016.

    

    Derrière le personnage
    
Votre pseudo et âge: Shaze
    Depuis combien de temps faites-vous du rp?: Depuis près de 9 ans maintenant.
    Comment avez-vous connu le forum?: Tout le monde connaît Reversa.
    Votre impression sur le forum: Franchement ? Excellente, je ne m'attendais vraiment pas à un univers à la fois simple dans le postulat de départ mais aussi fouillé quant au niveau des annexes.
    Votre avatar et son copyright: Gaspard Ulliel - Lux Reterna.
    Fréquence de connexion: Quotidienne.
    Désirez-vous un parrain ou une marraine?: A priori ça devrait aller !

    


Dernière édition par Tristan Wilshere le Dim 6 Nov - 1:37, édité 24 fois
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Arwenn Hookled
Arwenn Hookled
Métier/Etudes : Photographe Animalière
Nombre de messages : 2657
MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeLun 17 Oct - 21:06

Bienvenue =)

Bon courage pour la rédaction de ta fiche ^^
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Blerim D. Troshani
the Balkan wolf
Blerim D. Troshani
Métier/Etudes : Aide-cuisinier au Roma's Restaurant
Nombre de messages : 5269
Opinions Politiques : Du moment qu'on lui fout la paix, il fera de même.
MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeLun 17 Oct - 21:08

Haaaan, ce PV ! potté

Bienvenue parmi nous et bon courage pour la rédaction de ta fiche ! love
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Clara Sedwick
Clara Sedwick
Métier/Etudes : Ex-militaire, DRH
Nombre de messages : 4319
Opinions Politiques : Celui des Spectres
MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeLun 17 Oct - 21:14

Excellent choix de PV I love you

Bienvenue sur Reversa Tristan !
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Tristan Wilshere
Tristan Wilshere
Métier/Etudes : Propriétaire et directeur de la compagnie de Transports.
Nombre de messages : 26
Opinions Politiques : Discrètes.
MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeLun 17 Oct - 21:26

Merci à vous trois !
Désolé de ne pas être plus prolixe pour l'heure quant au contenu de la fiche, mais les prochains jours vont être consacrés à l'absorption et l'étude de vos annexes fournies !
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Edana J. May
But Still I Rise
Edana J. May
Métier/Etudes : Directrice du Reversa's Press Agency
Nombre de messages : 10726
Opinions Politiques : Conseil Aristocrate
MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeLun 17 Oct - 21:26

TRISTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN ♥

Bienvenue parmi nous! :coeeur: J'espère que tu te plairas sur Réversa ! N'hésite pas si tu as une question, le staff est à ta disposition! Et si tu veux te faire des liens, trouver ton opposé ou autre, la section des nouveaux est faite pour toi! ^^

Courage pour la rédaction! ♥

Encore bienvenue :coeeur:
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http://houseofhell.forumactif.com/
Harper Ravenwood
Harper Ravenwood
Métier/Etudes : Médecin
Nombre de messages : 97
Opinions Politiques : Mithra
MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeLun 17 Oct - 21:53

Un Ange avec une aussi bonne tête... Quelle idée Rolling Eyes
Bienvenu à toi et bon courage pour ta fiche Very Happy

Et garde moi un lien au chaud Razz
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Cassandre E. Nealson
Eyes that see into Infinity
Cassandre E. Nealson
Métier/Etudes : Musicienne & gérante du Natural Song
Nombre de messages : 4064
Opinions Politiques : aucun..
MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeLun 17 Oct - 22:51

Oh un nouvel Ange love


Bienvenue Tristan !

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Tristan Wilshere
Tristan Wilshere
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Opinions Politiques : Discrètes.
MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeLun 17 Oct - 22:59

Edana > Merci pour cet accueil chaleureux. Je ne manquerai pas de venir t'embêter, comme promis ! Wink

Merci Harper et Cassandre !
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Ruth Forest
Ruth Forest
Métier/Etudes : Barmaid (officiel) - Chef du Styx (officieux)
Nombre de messages : 258
Opinions Politiques : Le Styx
MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeMar 18 Oct - 9:33

HA ! Un ange !! *ksssssssssss* halloween

Bienvenuuuue !! ^^
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Abel Forester
Abel Forester
Métier/Etudes : Nettoyeur (fait disparaître les scènes de crime pour le bien-être stomacal de ses concitoyens)
Nombre de messages : 1309
Opinions Politiques : Prometheus
MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeMar 18 Oct - 17:06

OWI UN ANGE potté

Bienvenu et bonne rédaction de fichette pompom
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Amanda Slawn
Eternal Youth
Amanda Slawn
Nombre de messages : 653
MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeSam 22 Oct - 14:45

Gaspard Ulliel *q*
Bienvenuuuuuuu !!!

Bon courage pour ta fiche !
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Cleopatra Harbett
Javel' le dire à tout le monde
Cleopatra Harbett
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MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeSam 22 Oct - 19:57

Pas les anges ! Graaaa.

Bienvenue !! Bon courage pour le contexte et pour ta fiche.

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Tristan Wilshere
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MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeDim 23 Oct - 12:06

Merci !
Je vous rassure, si je traîne, c'est que mes vacances sont surbookées, mais je suis toujours là.
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Edana J. May
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MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeDim 23 Oct - 12:10

Pas de soucis! ♥ C'est gentil de donner des nouvelles! :coeeur:
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Tristan Wilshere
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MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeDim 23 Oct - 13:49

Ne t'en fais pas. Je dépasserai sûrement l'échéance à mon avis, mais je demanderai un délai.
Je compte bien la faire et la terminer, cette fiche. C'est juste le timing qui n'est pas idéal !
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Tristan Wilshere
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MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeDim 30 Oct - 12:37

DP :

Bonjour !
Comme j'm'en doutais, j'ai pas eu le temps de finir ma fiche (il ne manque vraiment plus que la rédaction de l'histoire en fait, en soi). Etant donné que je suis en vacances je voulais savoir si je pouvais obtenir un délai courant jusqu'au 6 novembre !
Merci d'avance !
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Edana J. May
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MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeDim 30 Oct - 13:48

Aucun souci Tristan! Prend le temps qu'il te faut ♥
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Tristan Wilshere
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MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeDim 6 Nov - 1:37

Juste pour signaler que ma fiche est terminée !
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Adam C. McCarthy
Cold Blood
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MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeDim 6 Nov - 9:07

Suuuuuuuuuuuper!

On passe au plus vite Tristan! ♥
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MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitimeMar 8 Nov - 19:42

C'est tout bon Tristan *_* La maîtrise du perso' est vraiment nickelle et on a hâte de voir ce que tu vas en faiiiire *____*

Je te laisse le petit guide du forum! =D

Et je viendrais te réclamer un lien très vite *_*



Le guide du validé
pour t'en sortir sur le forum

Avant toute chose, viens te référencer afin que l'on t'ajoute aux différentes listes, ça pourrait t'aider à trouver des liens! Si tu es concerné, pense également à recenser ton don afin de le réserver. N'oublie pas d'ouvrir ta demande d'opposé, ta fiche de liens, ainsi que de tenir ta liste de rps à jour (on sait bien que c'est compliqué ça par contre), et d'ouvrir ta ligne téléphonique (non obligatoire) où tu pourras recevoir tes messages de Raven. Une fois que cela sera fait, n'hésite pas à passer dans le sujet de la roue tourne, où tu pourras recevoir un rp aléatoire avec les membres précédemment (ou ensuite) inscrits. Tu as également la possibilité de demander un rp dans ce sujet, où quelqu'un de fort sympathique te répondra (sinon on sort le fouet). Au niveau des relations, tu as l'occasion de passer des recherches par ici, si tu n'as pas envie de créer de scenar', ou que tu ne vois personne pour celui-ci, quelqu'un pourra donc venir se proposer!

Tu pourras également trouver tout ce qui permettra à ton personnage de s'installer sur le forum dans la partie " Evolution ". N'hésite pas également à parcourir la zone du flood, à créer ton forumspringet à passer sur le calendrier des anniversaires pour qu'on puisse te le souhaiter le moment venu.

Le staff est à ta disposition en cas de besoin =)

Et le mot final: Amuse-toi bien surtout, c'est le plus important *_*


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MessageSujet: Re: Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”    Tristan Wilshere † “Fear cuts deeper than swords.”  Icon_minitime

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