Dark side of the moon | event Lycan

Il n'était pas trop d'humeur à se rendre à ce rassemblement. Mais bon, au vu de son état d'esprit massacrant, il était préférable de laisser le loup se défouler. Il avait gagné en contrôle, ce serait terriblement con de permettre aux facteurs de faire pression jusqu'à l'explosion... Puisque incapable de se lancer dans le Rituel, Elias était déterminé à ne plus subir aucun dérapage. Alors d'une grande cage il passa à une cage un peu plus étroite. Celle-ci ne le faisait pas sortir de ses gonds, contrairement à l'autre. Il la trouvait plutôt judicieuse. Il ne comprenait pas pourquoi elle n'avait pas été mise en place avant en fait.

Rapidement, il se rendit dans un coin où il pourrait ranger ses vêtements - enfin les coincer quelque part où il les retrouverait. La transformation était devenue plus rapide avec les années, mais cela ne faisait que récemment que la douleur s'estompait. Accepter l'arrivée du loup représentait la clé. Et ce fut ainsi Oeil-de-Nuit qui ressortit, les sens en alerte, car intrigué par tant de mouvements. De tant de mouvements de ses congénères, précisément. Son esprit se retrouvait tendu entre l'excitation et la méfiance.

C'est malgré tout d'un pas tranquille que la bête traversait l'espace, simplement attentive. On aurait aussi dit qu'il était à la recherche de quelque chose. Mais à la recherche de quoi ?

Vraiment ? Oui, vraiment. J'avais besoin de respirer, de prendre le large. Ca faisait maintenant trop longtemps que rien n'allait plus dans cette fichue ville. Je croulais sous les dossiers, mais heureusement, les attaques se faisaient de moins en moins présentes en ville. Je savais que ce n'était que pour un temps. L'histoire de Bristol calmait les Nocturnes et les humains, c'était peut être ça la cause. Je soufflais lourdement avant de me diriger vers la forêt. Le besoin de transformation grandissait en moi et je n'avais pas participer aux réunions de l'Alpha depuis bien longtemps maintenant. Ma mère y sera présente, je le sais.

Une fois arrivé à la lisière de la forêt, je me déshabille et me transforme en un loup gris imposant. Me voilà animal. Mon instinct me dit de suivre les odeurs familières. C'est donc sans grande difficulté que je rejoins la meute. Je reconnais certaines têtes, d'autres ne me disent rien. Je suis même étonné de voir Cassandre près d'un vieux chêne. Je me place à ses côtés et la soutien d'un regard triste. Nous voilà bien beaux sous l'apparence de chiens errants.

Si Keith n'avait pas été enchanté qu'on leur dédie un terrain de chasse, comme une sorte de réserve naturelle, cela heurtant sa nature libre et sauvage, il devait admettre qu'il y avait quand même quelques avantages. Comme de pouvoir gambader librement sans risquer quoique ce soit. Pas d'accident concernant la proie. Les non loups n'avaient rien à faire ici. S'ils s'y trouvaient c'était à leurs risques et périls et voilà tout.

Jamais contre l'idée de côtoyer ses compagnons de meute, surtout sous forme lupine, il ne se fit pas prier cette nuit là pour se transformer et les rejoindre. Alicia comprenait, fort heureusement. Elle acceptait totalement cette partie de lui, sans ressentir la moindre jalousie de se voir « abandonnée » au profit des autres loups. Keith n'en abusait pas, mais cela l'aidait à demeurer équilibré. Le loup avait besoin de sortir. Il l'avait tenu en laisse un peu trop longtemps quand il voulait mordre Alicia et cela avait été difficile. Et une erreur. Il en commettait encore après quinze années à vivre avec son loup...

Tout à fait à l'aise avec sa nature, Keith se transforma donc et se mit à courir joyeusement, non sans étudier les autres loups. Et en trouver certains qui l'attiraient plus que d'autres. Il reconnut l'odeur de Cassandre, louve sagement positionnée un peu à l'écart, rejointe par un autre loup. Et puis, il y avait Elias. Joueur, Keith se dirigea vers lui, le reniflant pour prendre contact, avant de lui sauter dessus, par jeu. Elias en avait bavé et on s'était servi de sa nature pour faire peur aux réversiens. Il y a longtemps déjà, Keith avait prit la défense du lycan, contre tous, face à l'alpha. Cela n'avait pas servi à grand chose, mais un lien s'était tissé entre les deux loups et le pompier aidait son comparse avec sa nature.

La proximité de tous les loups rassérénait Keith, un peu de la même façon que se retrouver proche de son opposé... La force des loups était dans la Meute. Et elle était belle cette nuit.

Attentive à l'agitation de cette zone, aux bruits de ces congénères lupins, à la multitudes d'odeurs qui se mêlent à celle de la foret. La Louve avait rarement assisté à un tel rassemblement de loups. En général, elle préférait les éviter. Mais ce soir, un effort était fait envers cette meute, qui l'aidait à sa manière. Elle sentit et reconnu l'odeur Œil de nuit, puis Keith et Matt. Des loups qu'elle avait déjà côtoyé.

Le Loup de Matt vint à ses cotés. Tournant son museau vers lui, elle le renifla sans se déplacer, cherchant une quelconque animosité ou menace à son égard. Rien. Tant mieux. La Louve ne se sentait pas vraiment menacée ici, mais elle n'était pas sereine pour autant. Se détournant de Matt, son museau se tourna vers la forêt. Cette zone conçue spécialement pour eux, une espèce de parc, l'idée de barrière l’empêchant d'aller où elle le voulait déplaisait à l'animal. Mais elle avait pris le parti de faire avec pour le moment.

Sa faim commençait à la titiller. La louve espérait pouvoir chasser bientôt. Avec tout les lycans regroupés, ils pourraient mener une belle chasse et trouver une grosse proie... La Louve serait presque curieuse de savoir comment une chasse collective se déroulerait. Mais si ça se trouvait, ce n'était pas au programme.

Rares étaient les odeurs familières, mais il y en avait. D'abord, il y avait celle de Cassandre. Ou plutôt celle de sa louve qu'Œil-de-Nuit appréciait tout particulièrement... Il l'avait trouvée, et à l'instant où son parfum l'avait envahi, la joie prima sur la méfiance. Une odeur unique qui le surprenait par sa beauté à chaque fois. Plus rare encore elle était, car elle, il la connaissait par cœur. Des mois qu'ils couraient la nuit ensemble. Des mois qu'il adorait sa compagnie.

Une autre odeur lui parvint, masculine. Amicale presque protectrice bien que le Loup ne l'avouerait pas. Il avouerait encore moins qu'il appréciait cet aspect, qu'il se sentait plus fort et en sécurité dans les parages de Keith. Le canidé l'approcha et Œil-de-Nuit l'observa faire, faisant quand même quelques pas pour le rejoindre aussi. C'était rassurant de voir des congénères connus - et surtout des en qui on pouvait avoir confiance. Il se prit au jeu que l'autre lança, se redressant et sautant à son tour sur l'animal, la bouche ouverte en guise de sourire. Il lui mordilla une patte avant de se relever brusquement. Il avait capté un mouvement proche. S'il se sentait léger avec Keith, c'était loin d'être le cas avec les autres. Il ne ferait pas l'erreur de baisser sa garde. Lui aussi avait subi les mauvais coups de ses comparses lorsque son double humain était incapable de se défendre. Celui-là était faible et lui était jeune. Mais ça avait bien changé maintenant. Il ne se ferait plus avoir. Par réflexe, il grogna.

Spoiler:

Le loup tendit les oreilles. Chaque son, chaque craquement sonore, chaque mouvement le mettait aux aguets. Matt était impatient de partir en chasse, de se dégourdir les jambes et s'enfoncer au plus profond de la forêt. Le loup qui avait pris sa place ne demandait que ça depuis trop longtemps. Il tourna autour de Cassandra comme pour lui montrer son envie de bouger. Qu'est-ce que le groupe attendait ?
Puis il s'arrêta net en voyant deux autres loups, plus massifs et plus lourds, se sauter dessus. Apparemment, ils se connaissaient tous. Matt avait cette impression vague d'être un loup solitaire.

Pourtant il avait appartenu à la meute de Neil pendant de nombreuses années. Il connaissait des loups, mais visiblement ici, tout lui semblait nouveau. Il ne sentait pas de danger, ni même d'agressivité. Ils étaient simplement content de se retrouver. Alors, Matt s'avança, tentant le diable. Il devait se faire connaitre après tout, ce n'est pas en restant dans son coin que les choses allaient changer. Il s'approcha de Keith et d'Elias, reniflant leur odeur, tout en gardant une certaine distance. Il ne voulait pas un coup de griffe sur le museau ... ça faisait sacrément mal. Il baissa la tête comme signe de salutation.

Le loup d'Elias était méfiant. Mais pas avec Keith. Un lien de confiance s'était tissé entre eux, naturellement. Le pompier avait pris l'autre sous son aile. C'était sa spécialité finalement. Il était patient avec les autres loups, démagogue, toujours d'humeur égale. Il dégageait une aura protectrice et rassurante, qui apaisait les autres loups. Il était un loup massif et imposant, mais pas menaçant. Sauf quand il était en danger et devait attaquer, évidemment. Là il était un prédateur, redoutable. C'était un dominant malgré sa nature placide. Mais pas assez encore pour se confronter à ceux qui voulaient commander. Pas assez pour défier Neil et souhaiter prendre sa place d'alpha de la meute. Il avait sa place et elle lui convenait. Guider les plus jeunes, les plus perdus, les plus rétifs, c'était son travail, son plaisir.

Et voir que le loup chahutait de bon cœur avec lui était une belle victoire après ce qu'il avait pu vivre. Keith jappa de joie alors qu'il se prenait au jeu. Mais très vite, Oeil-de-Nuit se figea, aux aguets alors qu'un loup inconnu approchait prudemment. Keith l'observa un instant, tandis qu'il les saluait, poussa un petit grognement, avant de renifler le nouveau, de tester un peu sa dominance. C'était un réflexe de loup, ils y étaient tous plus ou moins soumis. Pour autant, ce qu'il vit lui plut et il se redressa, les oreilles bien droites, comme pour accepter le nouveau venu.

Son attention se reporta alors sur la louve de Cassandre. Toujours un peu à l'écart. La tête tournée vers les profondeurs de la forêt. S'il n'avait su qu'elle était aveugle, il aurait pu penser qu'elle regardait par là. Il trottina vers elle, attendant qu'elle daigne lui accorder son attention avant de la câliner tranquillement. Puis, il rejeta la tête en arrière et poussa un hurlement de joie, d'union. Il avait envie de chasser et il proposait la chasse à ses compagnons de meute. Il adorait traquer ses proies. Il excellait en tant que pisteur. Et partager un repas chassé ensemble était un réel plaisir et une intégration... Il se mit à trépigner sur place, faisant quelques allers retours entre la clairière et les bois, attendant que ses compagnons se décident. Qu'ils se laissent donc aller. Le loup aux commandes savait comment procéder, savait se fondre dans la masse et s’emboîter parfaitement dans la structure de la Meute.

"Ici dans le noir, tout n'est qu'ombre et inéluctable mouroir. Ici, dans le noir, bientôt sonnera l'heure de ma gloire. Ici dans le noir, je suis celui qui vous fera perdre tout espoir." Ainsi me voilà que je chante, toujours à l'étroit dans cette cage qui ne pourra pas me retenir pour l'éternité. "Le temps est clément pour celui que l'on prend pour un dément, il tourne, tourne et offre en sa coupe l'élixir de vie de ce monde pourrissant." Je sais ce que vous pensez, que je suis juste un pauvre taré qu'on aurait dû piquer et laisser pourrir en un coin de terre au lieu de simplement m'enfermer. "Mais vous vous trompez." Oui, vous vous trompez car au fond de vous, vous détenez cette vérité que vous n'osez contempler. "Vous savez que je vois clair en la pleine obscurité dans laquelle vous m'avez tous enfermé." Vous savez que je suis plus lucide que je ne l'ai jamais été. Je tire sur mes chaînes avec fureur, d'un geste les fais claquer contre les parois de ma cage qu'un jour je parviendrais à pulvériser. Je me retourne, observe mon opposé qui se tient constamment à mes côtés :

- Illusion ou réalité, es-tu celle qui m'a enfermé ou celle qui m'a libéré?

"Je suis celle qui te permet de te venger. Te souviens-tu de ce qu'on s'est juré? Il est temps Kyle, et ils vont tous payer." "Oh oui, ils vont payer. Mais dis-moi pourquoi tu continues à me laisser enfermé?" Je me rapproche doucement des barreaux de ma prison d'acier, observe un instant la jeune May, avant d'essayer d'attraper ses doigts qui se désagrègent lentement sous mon regard mordoré. Oh pas la peine de faire semblant de t'en aller, je sais que tu ne peux pas me quitter. Dis-moi Edana, quel effet ça fait d'être prisonnière de cette illusion de liberté? Ça te fais plaisir de me voir ainsi à toi enchaînée? Je finis par m'arrêter de tourner en rond, m'assieds en tailleur afin d'humer l'air du soir. "Vicié par le sang, souillé par les relents d'un monde pourrissant. Fanées sont leurs âmes, condamnés sont les pantins que la mort inlassablement me réclame." Je sens les cœurs palpitants, je sens la haine et la peur s'agiter en leur sang, sang qui m'enivre là où les battements de leurs hurleurs deviennent en mon esprit une partition de musique dont je suis la parfaite rythmique. "Tic toc, tic toc, elle tourne et tourne encore la grand horloge là où les sable du temps s'égarent dans le néant." Ma cage s'ouvre lentement, un des hommes de Neil se tient face à moi et sans un mot défait ces fers qui me maintenaient docile depuis trop longtemps. "Un, deux, trois, Kylou s'en va dans les bois. Un, deux, trois, en les ténèbres pour ses frères se rassemblent les proies. Un, deux, trois, la mort en ses pas chante déjà pour toi."

- Tu sais ce qu'il te reste à faire.

Un sourire mauvais, emplit d'impatience vient figer mes lèvres en un rictus étrange. Mes iris passant instantanément de l'ambre au doré, voilà que je plaque violemment mes mains contre le sol métallique qui crisse ses tendres suppliques à mesure que je le lacère de mes ongles devenus griffes. Brutalement, mes vêtements implosent sous le coup de la transformation, mes os se brisent tandis que mon râle tonne de son sinistre écho au travers de la nuit noire qu'impunément je vandalise. D'un bond je sors de cette misérable prison qui me gardait captif et me délecte des effluves d'odeur humaine que je perçois. Ils sont nos ennemis, ils sont ceux qui nous ont bannis, ils doivent être punis pour nous avoir désunis. Je m'arrête à quelques mètres d'Elias et Cassandre que je reconnais, retrousse un instant les babines avant de laisser éclater un hurlement long et puissant. Au loin, ma nature lupine me fait percevoir le son d'une branche qui se brise sous un pied lourd et désorienté. Sans attendre, je me rue en sa direction, traverse rapidement une partie de la forêt avant de bondir sur le bras d'un homme que je finis par broyer entre mes crocs avant de l'arracher. Le bras en ma mâchoire, je jette ce dernier sur le côté avant de sauter à nouveau sur l'humain et de le saisir au cou. Prométhéus, titan voleur du divin savoir, ici dans le noir, parmi les loups que tu as fait déchoir, tu redeviens cet humain dépouillé de toute gloire et pour toi, il n'y aura ni rédemption ni purgatoire, seulement le noir et son désespoir.

H.J:

Loin d'elle, la louve sentit Oeil de nuit et Keith se chamailler comme deux petits louveteaux. Préférant rester loin de leurs chamailleries, l'attention lupine était tournée vers la forêt. La faim pointait le bout de son nez, accompagné aussi de l'ennui. Tout le monde semblait attendre le top départ ou la raison de cette raison. Mais la louve n'attendrait pas éternellement. L'envie de se dégourdir les pattes et de chasser étaient de plus en plus présente. A ses cotés, la présence de Matt fut remplacer par celle de Keith. Le câlinant quand il s'approcha, peu pouvait se permettre une telle familiarité sans risquer un grondement ou un coup de crocs. Mais la Louve aimait bien Keith, ils avaient déjà chassé ensemble. Lui aussi était impatient de chasser.

Soudain, Cassandre perçut une odeur familière mais qui avait disparu de son horizon depuis quelques temps. Celle de son Mentor, Kyle. Il n'avait plus donné signe de vie depuis des mois, et voilà qu'il débarquait à cette réunion lupine. La Louve fut surprise par sa présence et son agitation. Mais elle le suivit quand il s'embarqua dans la forêt. Son ouïe venait de percevoir de présences dans les bois, et elles n'avaient rien à voir avec des loups. Plus elle courait dans leurs directions, plus elle sentit le fumet délicat de l'humain, amplifiant de l'enivrante odeur de sang que son mentor versait. Comment résiste à ce doux parfum de chair et de sang, saupoudré par un nuage de peur ? Cette chair si tendre et délicieuse dont elle se privait généralement. Mais ce soir, la Louve n'avait pas envie de faire l'impasse. Bondissant sur sa proie, lui assénant une profonde morsure à la cuisse, l'humain chuta et se débattait. Parfait, sa chair ne sera que meilleure.

En venant à cette petite réunion, jamais il n'aurait pensé que cela puisse être un piège. Oh pas vraiment au sens où on l'entendait, parce qu'ils demeuraient libres, libres de chasser, en meute, comme les loups qu'ils étaient, sous l'égide de leur alpha. Mais dans le sens où jamais Keith, l'humain, n'aurait cautionné cette chasse à l'homme. Il détestait Prometheus, évidemment, il avait déjà eu des démêles avec eux mais de là à s'amuser à les casser comme des chevreuils pour mieux les mettre à mort... C'était cruel. Pas digne de l'esprit d'un loup selon lui.

Malheureusement, ce n'était en aucun cas l'humain qui était aux commandes actuellement. Non, c'était le loup, et le loup était excité par la chasse après avoir été excité par le jeu. Un autre loup les avais rejoint, qui avait été absent ces derniers temps. Le mentor de Cassandre. Où était-il passé ? Que venait-il faire là maintenant ? Autant de questions qui n’intéressaient pas du tout le grand loup roux qui se jeta lui aussi sur la piste de l'humain qui cavalait pour sauver sa vie.

Les lycans étaient en train de faire exactement ce dont on les accusait : tuer gratuitement. Se comporter comme des monstres... Un premier homme fut mis à mort par les premiers loups arrivés sur lui. Mais... D'autres odeurs de peur leur parvinrent. Cette nuit serait placée sous le signe du sang. Demain, il serait temps de vomir face à ce massacre gratuit qui heurtaient les valeurs du lycan. Pas de rédemption. Il se détesterait. Il détesterait Neil... mais en attendant, il sautait sur un des hommes, le plaquant au sol, avant que ses crocs ne se referment sur sa nuque et ne mettent fin aux hurlements de terreur et de douleur alors que la bête se repaissait avec avidité.